Imágenes de páginas
PDF
EPUB

6-7 EDWARD VII., A. 1907

PLAN FOR A HOUSE OF ASSEMBLY.1

When this plan was made out in fall 1784, the loyalists had not begun their new Settlements. As these new Settlements have been divided, and erected into five new districts, it may be proper that each district send a certain number of Representatives, And that the two districts of Quebec and Montreal, containing the old settled part of the Country, be divided into a certain number of districts (for the purpose of electing Representatives only) to choose Members for the house of Assembly.

We conceive that the House of Assembly ought for the present, to consist of a Number not exceeding 70 Representatives, who ought all to profess the Christian Religion, And Speak and write the English or french languages.

That, to procure that Number, the City of Quebec (being the Capital) and Parish, and the City of Montreal and Parish, between them, elect 13. Members. The City of three Rivers 2. Members. And as there are in the province 120 parishes, that they be divided into counties and districts according to the Number of Inhabitants, in such manner as each County or district may elect two or four Members.

That the Legislature have the power, on application to them, to erect such parishes as may in future be settled, into Counties or districts, to elect & Send Members to the Assembly, as the province increases in population.

That the qualification necessary to have a Vote at the Election of the representatives for the Cities shall be, a House, Shed or lot of Ground of the Value of forty Pounds Sterling; And, for the Counties or districts, a real Estate, Estate of Inheritance or Terre en roture, of at least, one and a half Acres in front by 20 Acres in Depth, or other Estate of higher denomination, And of which the Voter shall have the absolute property; lying within the district or County, or City and parish he votes for.

That the qualification necessary for a person offering himself to serve as a representative shall be a real Estate of Inheritance or descent in Lands or Houses of the Value of thirty Pounds Sterling yearly Rent.

That every person shall prove by Oath, (under the pains and penalties of perjury) his qualification to either Vote or represent, being of the age of twenty one years, And be absolute proprietor of the qualification.

er.

That none but Males shall either Vote or represent.

That the Assembly have free liberty of debate, And the power of chusing a speak

That all laws relating to taxation or raising monies on the Subject, originate in the House of Assembly.

That the Assembly have the sole right to try and decide in all contested Elections. That all affairs be carryed in the Assembly by a Majority of Votes.

That at every Meeting of the Assembly, the Speaker, And, at least one half of the representatives be necessary to form a house.

1 Canadian Archives, Q 42,p.127. In his letter of July 24th, 1789, to the Hon. W. W. Grenville, Adam Lymburner, who was then in London as the agent of the subscribers to the petition of Nov. 24th, 1784, states," The Committee of Quebec and Montreal in the autumn 1784 apprehending there might be some difficulty about these matters in this Country-drew up a short sketch of a plan for a House of Assembly of which I have the Honour of inclosing a Copy." Q 43, p.777. The plan however does not accompany the letter but is found in vol. Q 42, as indicated. Concerning the committees mentioned we find the following in Smith's History, "To prevent, in some measure, the pernicious effects of false reports on the objects of Reform, and for the information of the public in general, committees were named and appointed to carry forward and support the petitions, and they were printed and distributed in the French language, all over the Province." History of Canada, &c., p.166.

2 This marginal note was evidently added by Lymburner. The new Districts referred to were created by the Patent of July 24th, 1788, establishing and defining the Districts of Luneburg, Mecklenburg, Nassau and Hesse. See Q 39, p. 122.

SESSIONAL PAPER No. 18

That the Governor or Lieutenant Governor for the time being, shall be obliged to call together the representatives in assembly, once every year, between the first of January and the first of May of every year, And, at any other time the Urgency of Affairs may require.

Endorsed Plan for a House of Assembly drawn up by the Committee's of Quebec and Montreal, in November 1784.

In Mr. Lymburner's 24th July 1789

Demandé au
Prologue.
Répondu.

ART. I. Demandé.

Répondu.

ART. II. Demandé.

Répondu.

ART. III. Demandé.

Repondu.

OBJECTIONS TO THE PETITION OF NOV. 1784.1

OBJECTIONS

AUX DEMANDES FAITES,

À NOTRE AUGUSTE SOUVERAIN;

Par l'Adresse lue dans une Assemblée tenue chez les R. R. P. P. Recolets, le 30 Novembre 1784.

QUE, considerant le fardeau de la Grande-Bretagne, il nous soit accordé une Chambre d'Assemblée, pour imposer des Taxes, &c.

Que c'est avec douleur certainement, que nous devons regarder le fardeau de notre Mere Patrie: mais hélas! ce ne peut être qu'une douleur infructueuse: car, quel reméde y pouvons-nous apporter? Nous, dont les besoins renaissent chaque jour; nous, qui, chaque année nous dépouillons jusqu'au dernier sol, pour payer les effets, (déjà consommés) qu'est obligée de nous fournir cette Mere Patrie; Nous, qui malgré les sommes énormes, que la guerre a occasionné de laisser en ce pays, sommes encore en arriere avec la Métropole, d'une balance de comptes considérable. Quelles sont donc nos ressources pour appuyer des Taxes? Sera-ce sur les Villes? Qui ne connoît pas l'indigence de leurs Citoyens. Sera-ce sur les Terres? Qui ne sçait pas, que les Campagnes endetées envers les Villes, n'ont pu jusqu'à présent se liquider; que la misere est le partage d'une trés-grande partie de leurs Habitants. Que sera ce donc, lors qu'une partie de leurs travaux sera consacrée pour le soutien de l'Etat?

Cet exposé, vrai dans tous ses points, doit convaincre, qu'une Chambre d'Assemblée, pour imposer des Taxes, est, non-seulement inutile, mais encore, prejudiciable aux intérêts de cette Colonie.

Que la Chambre soit indistinctement composée, d'anciens & nouveaux Sujets, &c.

Cet article demande une plus grande extention: car, par ce mot indistinctement, il pourra y avoir autant, & même plus d'anciens que de nouveaux Sujets dan la Chambre; ce qui seroit contraire au droit naturel, puisqu'il y a vingt Canadiens contre un ancien Sujet. Que deviendront nos droits confiés à des Etrangers à nos Loix.

Que le Conseil soit composé de trente Membres, sans appointements, &c.

Que cela sera bon, s'il se trouve assez de riches désintéressés pour prendre le parti du Peuple, l'honnête indigent étant dans l'incapacité de donner son temps pour rien.

Que les Loix Criminelles d'Angleterre soient continuées, &c.

Que la douceur de ces Loix doivent en faire désirer la continuation; mais demande inutile, puisque nous les avons.

1 Canadian Archives, Q 40, p. 199. This reply to the petition of Nov. 24th, 1784, was sent, together with other papers, in a despatch from Dorchester to Sydney, dated Jan. 10th, 1789. As the certificate appended to it indicates, it was drawn up and printed in Dec. 1784.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors]

6-7 EDWARD VII., A. 1907 Que les Loix, Coutumes & Usages de ce Pays soient continuées; sujettes néanmoins, aux altérations que la Législation trovera nécessaire, &c.

Cet article est contradictoire; en se qu'il constate nos Droits, & les détruits entiérement. En effet, n'est ce pas les détruires, que de les soumettre aux altérations que la Législation trouvera nécessaire d'y faire? Ne deviendront-ils pas arbitraires? Que pourra-t-on statuer sur des Droits aussi changeants, que les Chambres auxquelles ils seront soumis?

Que les Loix de Commerce d'Angleterre soient déclarées celles de cette
Province, sujettes aux mêmes altérations que l'article 4me. &c.
Que la réponse à l'article 4me. est la même pour celui-ci.
Que l'Acte d'Abeas Corpus soit en force, &c.

Que notre Auguste Souverain nous l'ayant accordé, il est inutile de l'importuner pour cet objet.

Que dans les Cours de Jurisdiction, il soit accordé des Jurés à la demande des Parties.

Que cet article est entièrement en faveur du Riche, contre le Pauvre. Si ce sont des Jurés ordinaires; Pauvres que deviendront vos familles, lorsqu'il vous faudra laisser vos travaux, une partie de l'année, pour aller décider des Causes qui ne vous regardent en rien? Vous vous plaignez deja d'être obligés de les interrompre, lorsque vous êtes appellés pour les Affaires Criminelles, ce qui arrive six fois l'année. Que sera ce donc, lorsque vous serez obliges d'assister à toutes les Audiences? Quelqu'un dira peut-être que cela se fait à Londres, qu'en consequence on le peut faire dans ce pays. Que ce quelqu'un compare le nombre de citoyens de Londres, se montant à trois cens mille hommes environ, avec douze cens tout au plus que vous êtes dans cette Ville & ses Faux bourgs. Pour lors il verra que vous serez obligés de vous trouver 250 fois à l'Audience, contre une fois que se trouve le Citoyen de Londres. Jugez par là si vous avez d'autre métier à faire & que deviendront vos familles.

Si ce sont des Jures speciaux, (en conséquence payes) quel est le pauvre qui pourra lutter contre un riche oppresseur, detenteur de son bien; qui, pour l'écraser, demandera des Jures (qu'on ne pourra lui refuser) ne sera ce pas mettre le pauvre dans l'alternative d'abandonner sa cause, ou se voir totalement ruiner, s'il vient a succomber. On se plaint des frais qu'entraine la Justice. Qui pourra y suffire lorsqu'il faudra y joindre la paye de douze Jures n'est ce pas fermer la porte du Sanctuaire de la Justice à l'indigent. Que les Cheriff's soient elus par la Chambre, aprouvés & commissionnes par le Gouverneur, &c.

Que si le Cheriff nomme par la Chambre ne convient pas au Gouverneur, qui deviendra l'administration des Loix & de la Justice! De là ne s'ensuivra-t il a par un temps d'anarchie, prejudiciable aux intérêts publics. Que nul Oficier civil ne pourra être suspendu de sa charge, par le Gouverneur, sans le consentement du Conseil, &c.

Qu'aucune nouvelle Charge civile soit creve par le Gouverneur, sans le consentement du Conseil, &c.

&e.

Que les En plois de confiance soient exerces par les Personnes mêmes,

Que les trois articles prece dents seroient admissibles en temps & lieu. Qu'il soir nomme des Juges dans les Cours de la Province, qu'ils ayent des appointements fixes & suffisants, &e.

Qu'il est juste d'avoir des Juges pour administrer la Justice, qu'ils aient des appointements suffisants pour vivre convenablement à leur état. Car, sans ce's, ou ils negligeront les devoirs de leur Charge, pour s'occuper de soins qui puissent les mettre plus a leur sise, ou ils mettront la Justice à l'enchere.

Reterring to the Oid mana 1246. III. cap. 1. See note 1. p. 301.

SESSIONAL PAPER No. 18

Art. XIII. Demande. Répondu.

Art. XIV. Demande.

Répondu

Que les appels des Cours de Justice de cette Province soient faits au Lord Chancellier, à la Cour de Westminster Hall.

Que nous avons eu jusqu'à présent recours au Roi & à son Conseil, qui prenoit nos Loix pour guides de leur décision. Mais que deviendront tous nos Droits rapportés dans une Chambre qui ne s'écarte en rien des Loix & Constitutions Britanniques? Hors, si le Conseil de la Province change vos Loix, & y substitue celles d'Angleterre, dans quelle confusion & embarras ne nous mettra-t-il pas ? Si au contraire il les laisse subsister, quel moyen d' appel aurons-nous dans une Chambre qui y fait une entiere abstraction.

Qu'il Plaise à Sa Majesté, pour le bien du Commerce & faire fleurir l' Agriculture, revêtir la Chambre d'Assemblée du pouvoir d'imposer des Taxes, &c.

Que cet article, mûrement consideré, pourroit donner matiere à bien des réflexions. Car, qu'y a-t-il de commun entre nos demandes & cette proximité, ce climat, cette situation des Etats-Unis, qui leur donne l' avantage du Commerce sur nous? Sera ce par le moyen des Taxes qu'on prolongera notre été de trois mois, qu'on rendra notre Fleuve navigable toute l'année? non: donc, l'avantage restera toujours chez nos voisins. Sera-ce les Taxes qui feront fleurir notre Agriculture? non: puisque les Seigneurs, pour l'encourager, donnent des Terres

pour trois ans sans aucune redevance, & qu'elles restent incultes faute de moyens pour les ouvrir.

Qu'est-ce donc qui peut compenser leur avantage sur nous? C'est le repos dont nos campagnes ont jouis jusqu'à présent; exemptes de Taxes, elles ont vus, malgré l'appreté du climat, le fruit de leurs travaux, & en ont jouis. A cela on répond que les campagnes ont été molestées par le logement des Troupes & les corvées, il est vrai; mais les Taxes qu'on leur imposera les extempteront-ils de cela. Voyons-le.

Lorsque le Roi jugera nécessaires d'envoyer des Troupes dans cette Colonie pour la sûreté de nos propriétés. Quelqu'un s'y opposera-t-il? Non c'est un droit que le Roi a dans tous ses Etats, sans même être obligé d'en rendre compte. Avons-nous des Cazernes en état de loger ces Troupes non peuvent-elles être toute l'année sous des tentes? non; donc, nous ferons des Cazernes où nous les logerons.

Les Troupes menent avec elles un train considérable de munitions, vivres, &c. Qui transportera ces effets à leurs destinations? des gens de bonne volonté, dit-on, qu'on payera bien. Vous aurez des gens de bonne volonté, il est vrai, mais à des prix si exhorbitants, que la Province ne pourra pas suffire à cette seule branche de dépense. Les taxera-t-on ? il n'y en aura plus. Donc, pour ne pas arrêter des travaux aussi indispensables, on sera obligé de commander; en conséquence nous ferons des Corvées.

Quelqu'un dira, peut-être, comme il a déjà été dit, qu'on prendra, ce qu' on appelle Volontaires dans les campagnes. Voilà donc une classe d'hommes Libres condamnés à l'Esclavage. N'est-ce pas assez que la fortune leur soit ingrate, sans encore aggraver leur malheur par la servitude. Cela étant inadmissible, tout bien consideré, mûrement examiné; il faut concluire que les Taxes ne pourront pas nous exempter, ni du logement des Troupes, ni des corvées qu'en conséquence la Chambre, pour les imposer, est contraire aux intérêts de cette Colonie indigente.

FIN.

Je certifie que dans le courant du mois de Décembre de l'année 1784 j'ai imprimé aux environ de Deux cens exemplaires des Objections ci-dessus & environ le même nombre d'une Adresse à Sa Majesté, en Opposition à la Chambre d'Assemblée (dans le même espace de temps) Montréal 29 Xbre 1788.

fl. Mesplet
imprimeur

18-3-33

6-7 CDWARD VII., A. 1907

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors]

(Translation)

OBJECTIONS

TO THE REQUESTS MADE

TO OUR AUGUST SOVEREIGN ;

In the Address read at an Assembly held at the house of the R.R.P.P.
Recolets, the 30th of November 1784.

That, considering the burden of Great Britain, a House of Assembly should be granted us, to impose Taxes, &c.

That we ought certainly to view with sorrow the burden of our Mother Country; but alas! it can only be a fruitless sorrow, for what remedy can we offer? We, whose wants increase day by day; we, who, every year despoil ourselves of our last farthing to pay for the supplies, which this Mother Country is compelled to furnish us, and which are already exhausted; we, who in spite of the enormous sums, which in consequence of the war have been left in this country, are still in arrears with the parent state, for the balance of a considerable sum. What then are the resources on which taxes could be levied? Is it on the Towns? Who does not know the poverty of their Citizens. Is it on the Lands? Who does not know that the rural districts are in debt to the Towns, and have at present nothing with which to liquidate; that misery is the lot of a very large portion of their Inhabitants? What will be the result then, if a portion of their labours must be applied to the support of the State?

This representation, which is true in every point, ought to be convincing evidence that a House of Assembly for the imposition of Taxes is not only useless, but would be prejudicial to the interests of this Colony.

That the Chamber be indifferently composed of the ancient and new Subjects, &c.

This article requires more explanation: for, from this word indifferentl there might be as many and even more ancient than new Subjects in the House, which would be contrary to natural right, as there are twenty Canadians to one ancient Subject. What would become of our rights if they were entrusted to Strangers to our Laws.

That the Council be composed of thirty members without salaries, &c. This might be satisfactory if there were enough disinterested rich men to take the part of the people, the honest poor man being unable to give his time for nothing.

That the Criminal Laws of England be continued here. That the leniency of these laws wou'd make their continuation desirable. but the demand is unnecessary, since they are in force.

Fhat the Laws, Usages and Customs of this Country be continued; subrect nevertheless, to these charg that the Legislation may find necessary,

[ocr errors]

This article is contradiétery; in that it atErns our Rights, and completely destroys tem, For as a matter of fact, is it not destroying them to su tect them to any alterations which the Legislation, may find it necessary to pie Woa'i they not become atlitrary! What statutes could be based on Rights as changeable as the House to which they will be submitted?

Paat De Commercial Laws of Eng and be declared those of this Pro-
ce, ebiget to t same alterations as in Article IV. &e.
That the pyt
sride TV w 1 serve for this article.

« AnteriorContinuar »