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Colonel By's views respecting the effect of a canal to connect Lake Champlain with the Richelieu are identical with those of Lymburner in 1791. He says:

"By opening the Richelieu River in the same manner, to admit the steamboats entering Lake Champlain, would be the means of making the River St. Lawrence the great outlet for all the produce of that vast tract of land connected with the lake, notwithstanding the strong efforts the Americans are making to draw off this trade by cutting various canals."

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By's letter (of 10 pages) is among the Archives, series C, Vol. 42, p. 58, the correspondence in C 43, beginning at page 42. The decision come to by the Board of Ordnance on the report of Major General J. Carmichael Smyth being adverse to By's enlarged views, the canals were ordered to be constructed on the limited dimensions first determined on.

The whole respectfully submitted.

OTTAWA, 31st December, 1889.

DOUGLAS BRYMNER,

Archivist.

EXPLORATIONS DU NORD-OUEST.

JOURNAL DE LAVERENDRYE.

NORTH-WESTERN EXPLORATIONS.

JOURNAL OF LAVERENDRYE.

1738-39.

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(Les mots ainsi marqués [ ] manquent dans le texte, la fin des lignes, au verso, étant rongée par le temps.)

(Original)

Journal en forme de Letre, depuis le 20 de juillét 1738. de mon Despard de michilimakina jusqu'en may 1739. Envoyé à Monsieur le Marquis de Beauharnois, Commandeur des ordres militaire de St Louis, Gouverneur et Lieutenant Général dé toute la Nouvelle-France terres et païs de la Louisiane, par son très humble serviteur Lauerendrye, Lieutenant d'une Compagnie du Destachement de la marine En Canada, chargé de ses ordres pour la Découverte de la mer d'oüést.

J'eus l'honneur Monsieur L'année dernière de vous marquér mon Despard de michilimakina, en six Canots, vingt-deux hommes Esquipées d'une manière à pouvoir faire grande diligence, je me rendis au païs plats le premier d'aoust le matin, le dousième de mon Despard, j'y arresté environ trois heures pour parler aux sauvages de votre part, je n'y trouvé que le chef de gamanestigouya quelque vieillard, peu de jeunes gens, jauois déja sçû qu'il estoient tous partis pour aller chez les Sioux, je fis assemblér ce qu'il y auoit d'hommes, Leurs fis un present de tabac et bléd qu'il estime plus que les marchandises que L'on leurs donne à grand marché, je commencé mon discours par les blamer de ce qu'ils estoient allés en guerre, contre la parole qu'ils m'auoient donnée l'année dernière en passant chez eux, de ne rien entreprendre que à mon retour que je Leurs apportois votre parole, que vous n'estiés point dans le sentiment pour le present que l'on fit guerre, qu'on chaquun se tient tranquile sur leurs terres, que vous aviez vos raisons pour cela vous les feriez auertir si vous aviez besoin de leurs services, je leurs fit part ensuite des Nouuelles dont ils sont fort curieux.

Le Chef me répondit sur l'heure, mon père, ne sois pas faché contre nous, le partis s'est leués contre nostre volonté, C'est le Canard nom sauvage de Mr de la plante, qui a voulu dire vraye, parlant avec des beaux presents de la part de nôtre père, ce que tu nous voye icy nous n'avons point voulu l'escouter, atendant ton retour, nous ne sommes pas des enfans pour auoir deux paroles, tu à été longtemps auec nous tu nous dois conoistre, nous auons toujours esté ataché à nostre père, nous le serons toujours, je les encouragés dans ces bons sentiments, de n'escoutér par la suite que des chefs chargés de vos ordres, de bien chasser pour fournir le besoin à leurs famille, que par vôtre bonté les françois leurs venoit aportér sur leurs terres, je leurs dis adieu voulant profiter d'un bon temps le reste du jour, j'arrivai à gamanestigouya Le 5. Je fis publiér vos ordres et laissé copie aux françois qui gardoit le fort; Conceruant ce poste et de tekamamihoüenne pour estre remis à Mr de Lamarque qui y deuoit arriver au premiér jour, je partis Le 6. au matin, me rendis au Lac de tekamamihouenne, Le 22 du present mois, je trouuée vn chef de guerre, Monsony, auec une petite bande qui m'attendoit près du petit destroit dans le dit lac ils me prierent de vouloir bien camper de bon heure, pour leurs faire part des nouvelles, je leurs accordés et leurs fis un present de votre part, Leurs fis ensuite la Lecture des responces, que vous aviés ou la bonté de faire, à leurs paroles de se tenir tranquiles pour le présent de bien garder leurs terres, enfin que les françois qui venoient de si loing leurs aporter leurs besoin, trouvasse toujour le chemin libre, le chef me répondit-je te remercy mon père, d'avoir eu pitié de nous, je vais en porter la nouvelle à tous nos gens qui sont après

NOTE A.

NORTH-WESTERN EXPLORATIONS.

No. 1.-JOURNAL OF LAVERENDRYE, 1738-39.

(Translation)

Journal in the form of a letter, from the 20th of July, 1738, date of my departure from Michilimakinak, to May, 1739, sent to the Marquis de Beauharnois, Commander of the Military Order of St. Louis, Governor and Lieutenant General of the whole of New France, lands and country of Louisiana, by his very humble servant Laverendrye, lieutenant of a company of the detachment of the marine in Canada, commissioned by his orders for the discovery of the Western Sea.

I had the honour, Sir, last year to notify you of my departure from Micbilimakinak in six canoes, twenty-two men, so fitted out as to be capable of making great speed. I reached the flat lands on the morning of the first of August, the twelfth day after leaving. I stopped there about three hours to speak to the Indians as your representative. I found there only the chief of the Gamanestigouya, a few old and a few young people. I had already known that they had all left to go among the Sioux. I caused to be assembled what men there were, made them a present of tobacco and wheat, which they value more than merchandise, which is given to them cheap. I began my speech by finding fault with them for going to war against the word they had given me last year when passing among them, to undertake nothing till my return; that I brought them your word that you were not for the present inclined to have war; that every one should keep quiet on his lands; that you had your reasons for this; you would have them warned it you required their services. I then communicated news about which they are very curious.

The chief answered me at once: My father, be not vexed with us; parties have been raised against our will. It is the Canard (Duck, Indian name of M. LaPlante) who wished it, to tell the truth, speaking with fine presents from our father, which thou seest here with us. We did not wish to listen, expecting thy return; we are not children to have two words; thou hast been long with us; thou shouldest know us; we have always been attached to our father; we shall always be so. I encouraged them in these good dispositions, to listen after this only to chiefs entrusted with your orders, to hunt well in order to supply the wants of their families, that the French would bring your bounty to them upon their own land. I bade them adicu, wishing to take advantage of the good weather for the rest of the day. Í arrived on the 5th at Gamanestigouya. I had your orders published and left a copy with the French who keep the fort, concerning that post and that of Tekamamihouenne, to be handed to M. de Lamarque, who was to arrive there at an early day. I left on the morning of the 6th, and went to the Lake Tekamamihouenne. On the 22nd of the present month I found a war chief, Monsony, with a small band, who was expecting me near the little straight on the said Lake. They begged me to camp early to give them the news. I did so and made them a present in your name, then read to them the replies which you had had the goodness to make to their speeches to keep quiet for the present, to take good care of their lands, so that the French, who came from so long a distance to supply their wants, should always find

the road open. The chief answered me: I thank thee, my father,

à faire de la folle avoine, je [les] rendrés bien joyeux de ton retour, et en leurs contant la volonté de nostre père des paroles que tu nous a aporté et le recit que les vieux vient de me faire, tant de nôtre père, que de tout ce qu'il à veu là-bas, tu vas trouuer bien du monde à ton fort du lac des bois, tous les chefs ti atende, en finissant de leurs parler, je leurs recommandé déstre toujours bien fidel aux françois, ne point oublier vostre parole bien chasser pour contenter les trésteurs, il me répondit auéc de grande acclamations de reconnoisance, en massurant ne jamais oublier tout ce que je luy auois dit, je l'encouragé de mon mieux me rendis au fort St-Charles, lac des bois. le 31. je n'y trouuée point LaColle chef des Monsony, je l'envoyés auertir, voulant parler à [ tous] Les chefs ensemble, je diferés a leurs parlér jusqueaux 3 de septembre ou je rassemblée tous les principeaux dans ma Chambre, leur fis [vn] présent de vostre part, aux trois chefs, LaColle, LamiCoine et le Chenail dont j'ay parlé plusieurs fois dans mes mémoires précédents, je commencée par les responces à leurs paroles que vous auiés eu la bonté] de leurs faire apuyant fort sur chaque article, enfin de leurs faire comprendre la bonté que vous auiés pour eux, que tout ce que [vous] leurs permetiés leurs estoit très assuré, autant que de leurs costé ils seroient obéissants a uostre paroles, je sçauois que le vieux que jauois mené auéc moy chargé de leurs paroles quoique les mains vide, leurs auoit fait vn fidèle raport des bontés que [vous] auiés eu de luy, il ne cessoit de faire vostre Eloge, qu'ils auoient vn bon père qu'il faloit menagér eu faisant sa volonté, La Colle répondit pour tous les autres, qu'il ne cessoit de pleurer mon fils et tous les françois que le lac estoit encor rouge de leur s[ang] qui demandait vengence, ce qu'il n'auoit encore peu faire comme il auroit souhaité, ce n'estoit point à eux gens sans esprit à demander les raisons que vous auiés, de se tenir tranquiles po[ur] Le présent qu'ils estoit enfants obéissants, accordoit à vostre uolonté, garderoit Leurs terres, comme vous leur ordoniés, esperant toujours que vous tireriés vengence par la suite du malheureux coup que Les Sioux avoit fait sur leurs terres, cependant que vous estiés maître de chatier comme de pardonner, qu'il vous remercioit aux noms de tous et vous prioit de les reconnoître pour vos véritables enfants, qu'ils nous seroit toujours fidèles, vous leur demandiés de garder leurs terres, céstoit Leurs interest, Lamicoine me fit de grands remerciments du bon soin que j'avois eu de son frère, c'est du vieux que j'avois menés auec moi qu'il auoit apreendés de ne le plus reuoir, me priant de vous assurer de sa reconnoissance, qu'il noubliroit de sa vie le bien que vous aviés fait à son frère, qu'il seroit luy et les siens toujours fort atachés aux françois, que mon retour auoit aporté la joye à tout que Leur joye ne seroit pas longue selon ce que son frere luy auoit dit que j'allois iuerner bien loing, qu'il me prioit de ne les point abandonner, si je voulois m'esloigner d'eux de leurs laisser vn de mes enfants, qu'il voudroit estre en pouuoir de me suivre qui le feroit d'un grand cœur, que son frère et son neveu qui s'atendoit à me suivre tiendroit sa place, je les encouragés à tenir leurs paroles et de bien chasser enfin de fournir aux besoins de leurs familles, que si j'allois plus loing c'estoit vôtre volonté, je voulois augmentér le nombre de uos enfants, que je leur laissois mon fils aynée à ma place, qui estoit adopté de leurs nations, leurs annonceroit vostre parole. Le conseil finit par de grand remerciments, je songés ensuite à me disposés à partir, je fis recevoir mon fils aynée commandant a mon apsence et fis publier un ordre, amenant les deux autres auec moy, je differé a partir jusques aux 11 de septembre, attendant Mr de Lamarque à qui j'aouis promis de ne point presér ma marche pour luy donner occasion de me joindre m'ayant promis à michilimakina de faire diligence et cela pour venir avec moy dans l'automne à la Descouverte des mantannes que si deuant on apeloit ouachipouanne selon les monsony, Courtchouatte, Les Crix, mantannes c'est le nom de la nations-me voyant au dix du mois qu'il n'ariuoit point, et tout en bon ordre tant pour le fort que pour mon despard, je partis le 11. Comme j'ay déjà marquée esperant qu'il me vienderoit joindre assez tost pour venir avec moy, j'arrivée au fort de morpas, [Maurepas] le 22. ou je fis la reueu des armes publié vos ordres concernant le dit poste, en donés copie à Mr de Louuiere commis pour ces Messieurs Destachés cinq de ses hommes pour venir auec moy, comme j'éstois convenu, je lessois à Mr de Louuière 9 hommes, je me rendis à la fourche des assiliboiles Le 24. ou

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