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Mr Dunn me dit qu'il croioit que M. Pitt n'osoit pas entamer les affaires de Cochran, parcequ'elles avoient été transigées du temps de l'administration de Lord North. Crai te que s'il etoit obligé de faire un compromis l'opposition ne lui en fit des reproches, on croioit que Lord Dorchester aurait des Instructions sur ce sujet, mais il n'en a point reçu l'avis de M. Chamberlin Solliciteur de la Tresorerie qui est regardé comme un très habile homme, etoit d'opignon que ce qu'on pouroit faire de mieux etoit d'envoyer quelqu'un en Canada & de retirer tout l'argent qu'on pouroit, & il y a eu plusieurs consultations là-dessus, mais il paroit qu'on n'a rien dessidė. L'affaire de Tailleur & Fore-ight [Taylor & Forsyth] est toujours en appel & ne finit point, enfin j'ay été très content de M. Dunn.

Lundy, 26.

J'ay fait quelques visittes le matin surtout chés le Duc de Northumberland qui m'a très bien reçu.

[L'entrée qui suit dans le journal est celle qui vient ci-après, mais le commencement manque et la date est douteuse. Le procès de Warren Hastings, dont le cadean à la reine est mentionné dans le dernier paragraphe de l'entrée qui suit, avait été commencé en 1786).

........commissaire des Contes. Il est certain qu'il a été des premiers qui ont revenu en Amerique, mais ensuitte il s'est rangé du party du gouvernement, & a été tres utille Robertson m'en disoit un trait essentiel. Notre flotte qui etoit à N. Y. ayant besoin de réparation prompte, afin de faire voille pour proteger Lord Cornwallis, il ne se trouva pas assez d'ouvriers au chantier. Rober son proposa de rassembler tous les charpentiers, & en chargea M. Low qui en trouva un très grand nombre. Mais ceux du chantier ne voulurent pas les recevoir de sorte que la Flotte perdy par la passé 15 jours de temps ce qui fut en partie la cause du malheur de Lord Cornwallis. Cette anegdotte est peu connu. Ce même M. Low engagea environ 3 ou 400 hommes à s'embarquer dans la flotte de l'amiral lorsqu'elle fit voille.

Fait visitte au G1 Armstrong que je trouvay.

Robertson me parla du discours que M. Francis avoit tenu au Parlemt au sujet des Diamands que M. Hestings avoit apporté & fait présent à la Rene. Il croit M. Hostings riche d'un million & demy.

Avril, Samedy 28.

Reçu une lettre du G1 Budé qui m'invitta fort à aller à Cheltenham. Il dit des merveilles de ces eaux. Fait visite à Lady Holdernesse qui me fit l'histoire de Messrs Green de La Tessier & de Mad: Haller & de sa mère ami du Prince de Hesse. Passé chés Mad: Monster qui me fit des reproches obligeant de l'avoir négligée.

Le G Koningham dina chés moy & je fus avec lui au Clob de Caré, où je trouvay fort bonne compagnie. Je passay quattre & demi guinées pour ma souscription & me retira à 11 heures.

Dimanche 29.

Fait visitte au chev: John Dick, qui me dit qu'il ne pouvoient point passer conte sur qu'on ne leur produit de vouchers, &c.

Diné et passé la soirée chés moy appres avoir fait quelques visittes en blanc.

Lundy le 30.

de

Je rencontray M. Corre qui me dit que dans le courant de la semaine il passeroit ches moy pour examiner tous les papiers concernant Charles Hay. Il m'asseure que le procès sera jugé dans le courant du mois. Il me dit de plus qu'il venoit de parler à Harley qui lui dit que la raison qui l'avoit engagé à ne pas faire voir la lettre de Ross & Gray ne subsistant plus il lui en donneroit la copie quand il vou

droit.

Il me dit de plus qu'il avoit intenté un procès aux agents pour les prétentions du Gl Prevost.

Passé à l'exibition de Somerset house que j'ay trouvé très mauvaise.

Le Gl McLean a dînré ches moy apprès quoy j'ay été au Clob, jusqu'à 113.

Mardy, May 1.

Promené à cheval, passé chés le B. Alvensleben-diné au Clob. Nous étions 24, tous do bon humeur & j'i suis resté jusqu'à une & demy heure du matin.

Mr. Dunn told me that he believed Mr. Pitt did not dare to enter on the affairs of Cochrane, because they had been transacted during Lord North's administration; for fear that if he were obliged to make a compromise the opposition would attack him. It is believed that Lord Dorchester must have received instructions on the subject, but he has not received the opinion of Mr. Chamberlin, solicitor to the Treasury, who is regarded as a very able man. He was of opinion that the best thing to be done was to send some one to Canada, and to secure all the money possible. There have been several consultations on the subject, but it appears that nothing bas been decided.

The affair of Taylor and Forsyth is still in appeal and does not end. Indeed, I have been very well pleased with Mr. Dann.

26. Monday. Paid a few visits in the morning, especially one to the Duke of Northumberland, who received me very well.

[The next entry in the diary is the following, but the beginning of it cannot be found and the date is doubtful. The trial of Warren Hastings, whose gift to the Queen is referred to in the last paragraph of this entry, was begun in 1786]

............... the commissioners of accounts. He is certain that he was among the first who returned to America, but afterwards was among the ranks of the government party and was very useful. Robertson gave me a striking instance of this. Our fleet which was at New York, required immediate repair in order to set sail to protect Lord Cornwallis; there were not enough of workmen in the yard. Robertson proposed to collect all the carpenters and put them in charge of Mr. Low, who found a great many of them. But those in the yard would not receive them, so that the fleet lost a fortnight by the delay, which was partly the cause of Cornwallis' misfortune. This anecdote is little known. This same Mr. Low engaged about 300 or 400 men in the Admiral's fleet when it set sail.

Visited General Amherst whom I found in. Robertson spoke to me of the speech Mr. Francis had made in Parliament on the subject of the diamonds Mr. Hastings had brought and presented to the Queen. He believes Hastings to be worth a million and a half.

28. April. Saturday. Received a letter from General Budé, with a pressing invitation to go to Cheltenham. He highly extolled these waters. Paid a visit to Lady Holderness, who gave me the history of Messrs. Green, Louis Tessier, and Mrs. Haller, and of her mother, a friend of the Prince of Hesse. Called on Mrs. Munster, who politely reproached me for having neglected her.

General Cunningham dined with me and I went with him to the Carré [?] Club, where I found very good company. I paid four guineas and a half for my subscription and left at eleven.

29. Sunday. Paid a visit to Sir John Dick, who told me he could pass no account for which there were not vouchers produced, &c.

Dined and spent the evening at home after having paid a few visits.

30. Monday. Met Mr. Coore, who told me that he would call in the course of the week to examine all the papers concerning Charles Hay. He assured me that the case would be decided in the course of the month. He told me further that he had just spoken to Harley, who said that the reason which bound him not to show Ross & Gray's letter no longer existing, he would give him a copy when he wished it.

He said, besides, that he had entered a suit against the agents for General Prevost's claims.

Called at the Somerset House Exhibition, which I thought very bad.

General McLean dined with me, after which to the Club till half past eleven.

May.

1. Tuesday. Rode out; called on Baron Alvensleben. Dined at the Club; we were 24, all in good humour; stayed there till ha'f past one in the morning.

Mercredy, 2.

Promené à cheval, diné chés moy & passé la soirée chés Madame Trepaud ou il y avoit beaucoup de monde. Gagné 2 Robe: 8.

Jeudy 3.

Promené à cheval. Diné chés moy, & passé la soirée ches le Baron Alvensleben. J'ay donné a janny 2 guinées à conte de ses Gages. Le Gl Carry m'a fait visitte, &c. &c.

Vendredy, 4.

Je fus à la citté pour parler à M. Corre qui me dit qu'il feroit son possible pour que mon affaire se finit bientot, ce qu'il me dit de remarquable est qu'on n'est jamais asseuré de la Tournure que les affaires des Loix peuvent prendre. J'allay visitter trois différentes exebitions-diné chés moy, fait visitte à Mad. Robertson.

Samedy, 5.

Je fus à Blackeath avec Lord Amherst pour voir exercer les Gardes à cheval. revenu déjeuner chés lui & diné chés le Chevallier James Napier avec Robertson, Read, Koningham & le Col. Burton & le Capt Burton & j'allay passer la soirée au clob. Je trouvay à mon retour une Lettre de ma belle fœur qui m'annor çoit la mort subitte de ma belle sœur Charlliet & le déclain de ma sœur Jeanne. Reçu aussy une Lettre de M. de Bosq. [Bɔisy? |

Dimanche 6.

Je fus faire visitte à M. Sanders à Haygate, de la Hamstead venu diner ches moy fait quelques visittes en blanc le soir et revenu ches moy.

Lundy, 7.

Promené à cheval & revenu chés moy ecrit à Budé en lui envoyant une lettre de M. de Boisy & le Courier du Bas Rhin.

Mardy, 8.

Je fus voir la revue des gardes bleus qui est certainement le plus beau regiment de cavallerie en Angleterre. Revenu a 1 ches le Duc de Nortum berld ou j'ay trouvé my Ld Darlington & my Lady, Lord & Ld & Lady Elliot, M. & Mad. Wane le Chev. Dundas & le Chev. avec le Gl Rainsforth, revenu à 10 heue & resté ches

moy.

Mercredy le 9.

Lord Amherst le G1 Carey, Robertson Morrisson & le Col. Wuilliamson dinerent ches moy. Je fus au Levé ou le Roy me demandat si j'avois des nouvelles de Salzas. Je lui dit celles que j'avois reçu de M. de Boisy. Il me dit qu'il étoit heureux qu'il le fut fait operer, qu'on avoit crain que s'il différoit plus longtemps la gangrene ne s'est mis à sa main. Je dis à S. M. que je me persuadois que Cabanis avoit tout préparé avant l'opération pour coupper le poignet à Salzas au cas que l'opération ne réussit pas Le 1oy me demanda si quelqu'un m'avoit dit ça. Je lui dit que non, que c'était une idée qui m'étoit venue sur quoy S. M. vous êtes toujours soldat & toujours droit.

Jeudy le 10.

Je fus à la cour qui fut fort nombreuse. La Rene me demanda les nouvelles de Salzas & me dit qu'elle etoit surpris que Budé ne leurs en eusse point donné. Je lui dis qu'il n'en avoit point lui meme excepté par le billet de son frere que je lui avois envoyé il y avoit deux jours.

Vendredy le 11.

Je vis la revue des gardes à cheval à Blackheath qui firent fort bien. Dinné chés moy. Passe la soirée chés Mad. Dromond & Made Patisson ou je gagnsy 4 guinées.

Samedy 12.

Lo Docteur Brown a dinné ches moy.

Dimanche 13.

Les Gls Robertson, Koningham, St James Napier et le G1 Smith dinèrent ches moy, promené la soirée et revenu ches moy fort fatigué, passé une mauvaise nuit avce des inquiétudes dans les jambes et les cuisses que je n'avois jamais ressenty auparavant avec une chaleur brulante dans les jambes & les pieds qui m'empêcherent

2. Wednesday. Rode out; dined at home and spent the evening at Mrs. Trepaud's which was crowded; won two rubbers.

3. Thursday. Rode out; dined at home and spent the evening at Baron Alvensleben's. Gave Jenny two guineas on account of her wages. General Curry paid me a visit.

4. Friday. Wont to the City to speak to Mr. Coore, who said he would do his utmost to have my business settled soon; what he told me remarkable is, that nobody is sure of the turn legal affairs may take. Went to visit three different exhibitions; dined at home and visited Mrs. Robertson.

5. Saturday. Went to Blackheath with Lord Amherst to see the Horse Guards exercise. Returned to breakfast with him and dined at Sir James Napier's with Robertson, Read, Cunningham, Colonel Burton and Captain Burton, and then went to spend the evening at the club On my return I found a letter from my sister-inlaw, informing me of the sudden death of my sister-in-law Charliet and my sister Jeanne's decline. Received also a letter from M. de Bosq (Boisy ?)

6. Sundry Went to visit Mr. Sanders at Highgate, thence to Hampstead; dined at home, paid a few visits in the evening and then bome.

7. Monday. Rode out. Home and wrote a letter to Budé, sending a letter from M. de Boisy and the Courier du Bas Rhin.

8. Tues lay. Went to see the review of the Horse Guards Blue, which is certainly the finest regiment of cavalry in England. Returned at half past one to the Duke of Northumberland's, where I found Lord and Lady Darlington, Lord

and Lady Elliot, Mr. and Mrs. Wane, and Dundas, Sir Rainsforth. Returned at 10 and stayed at home.

Lord with General

9. Wednesday. Lord Amherst, Generals Carey, Robertson and Morrison and Colonel Williamson dined with me. Was at the levée where the King asked me if I had any news of Salzas. I told him what I had heard from M. de Boisy. He said that he was happy ho was to be operated on, that it was feared if it was deferred longer the gangrene would attack his hand. I told His Majesty I was persuaded that Cabanis had everything prepared before the operation to cut off Salzis' wrist should the operation not succeed. The King asked if any one had told me. I said no, it was an idea which had occurred to me, on which His Majesty said: "You are always a soldier and always right."

10. Thursday. Was at the Court, which was very numerously attended. The Queen asked for news of Salzas and said she was surprised that Budé had not given them any. I told her that he had none himself, except by his brother's note, which I had sent him two days ago.

11. Friday. Saw the review of the Horse Guards at Blackheath, which was very good. Dined at home. Spent the evening at Mrs. Drummond's and Mrs. Patisson's, where I won four guineas.

12. Saturday. Dr. Brown dined with me.

13. Sunday. Generals Robertson and Cunningham, Sir James Napier and General Smith dined with me. Took a walk in the evening and returned home greatly fatigued. Passed a bad night with pains in my legs and thighs, which I had never felt before, with a burning heat in my legs and feet which prevented me from closing an eye before four in the morning. I can't tell to what to attribute it, Mr. York

de fermer l'œuil avant les 4 heures du matin. Je ne sais à quoy l'attribuer. Mr York passa ches moy pour me parler de son neveux. Je lui conseillay de l'envoyer à Gibraltar. Je suis bien surpris que le chev. York ne m'en aye pas parlé lui même, l'ayant vu à la Cour & à la revue. Promeré au Parck en cheval ou il y avoit un monde infiny.

Lundy 14.

Fait quelques visittes et revenu ches moy à deux heures ou j'ay trouvé une lettre de Budé.

Mardy 15.

Fait visitte à M. York ou le chev. & l'eveque ses frères sont survenus qui ont tous approuvé l'idée d'envoyer le jeune York à Gibraltar.

Dinré ches le chev. G. Young avec le Duc de Northumberland, Ld Arrington, G1 Houbard [Howard], le G1 Fosset, le G1 Bond, le G1 Robertson Monsieur le G1 Howard, le Col. Simpco, [Simcoe]. le Chev. York. J'ay passé la soirée ches Madame Munster.

Mercredi 16.

Je fus voir Madame Corre à la campagne & M. en ville, nous convimes que j'iray direr chés lui vendredy pour parler de mon procès. Je fus chés le chev. Clinton que je ne trouvay pas. Diré chés le G1 Morisson en compagne d'homes & de femmes Le comte de Linden qui s'y trouvoit me fit beaucoup meilleur accueil qu'a son ordinaire. Il vouloit me convaincre que lo Duc Louys etoit ennemi des Suisses et avoit voulu persuader les membres de la Republique de les renvoyer pour prendre des trouppes allemardes à la place, qu'ils auroient à meilleur marché mais que les Hollandais avoient trop de confiance dans les Suisses pour donner dans ces idées qui etoient de remplir la Hollande de Princes et de comtes allemands. Joué deux robers gagré 3 guinées.

Jeudy 17.

Le G1 McLean vint dejeuner ches moy & je fus ensuitte avec le Commis de M. Corre faire un sffidavit à Westminster pour exiger que Charles Hay donne sureté pour les frais du Procès qu'il me fait au cas qu'il le perde-rencontré Lord Amherst au parck et ensuitte Ld Sydney qui me parla de mon ancien amy le G1 H. Honvay qui etoit bon officier de Cavallerie mais fort mauvais cavallier. Dinné ches moy. Passé la soirée ches Madame Dromond.

Vendredy 18.

Diné chés M. Corre avec le chev. George Thomas qui conoit la Suisse mieux que moy et qui en paroit enchanté. Passé la soirée chés Mad: Robertson gagné au whist.

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guinée

Je fus chés le chev: Clinton qui me parut fort extraordinaire ne se rappellant jamais de la lettre qu'il m'avoit ecrit pour me donner avis qu'on projettoit une inva sion dans le Canada. Il me parla beaucoup de ses propres affaires et me dit ensuitte que j'avois beaucoup d'amis dans ce Pays. Il nomma Lord Sydney.

J'allay de la avec le GI Robertson ches M. Corre ou nous convismes qu'il nous rencontreroit Mardy à 10 heures du matin avec Arnold et MacLean ches moy. Diné ches le Gl Robertson revenu ches moy à 10 heures.

Lundy 21.

Je fus à la citté où je vis Tessier qui me dit qu'il avoit reçu quelques Bouteilles de vin que le General Grand lui avoit envoyé, qui étoit passable. Je rencontray à l'exibition le Conte Lene avec le Baron un ancien camarade de la Haye qui me reconnut d'abord.

Je devais dinner ches Lady Holdernesse mais je m'excusay. Elle m'apprit la reconciliation du Prince de Galle etc. etc.

Mardy 22.

Messr Robertson Corre MacLean et Arnold vinrent ches moy. Le dernier parut surpris de voir que le papier contenant les noms des personnes suspects en Canada

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